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militaire famille RAVERDY ?

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Militaire inconnu dans album de famille

Lieu : Bizerte, Tunisie
Studio Photo : CH. KARSENTY
Personne 1 : M
Personne 2 :
  1. Indice visuel / texte Ce que ça suggère Période probable
    Numéro « 25 » brodé sur le col du uniforme à deux rangées de boutons 25e régiment d’infanterie de marine (devenu 25e régiment colonial) qui tenait garnison en Tunisie à la fin du XIXe siècle 1890 – 1905
    Épaulettes blanches rigides à franges Tenue de sortie d’un officier subalterne (probablement sous-lieutenant ou lieutenant) de l’infanterie de marine française Fin IIIe République
    Format « carte de visite » avec marge décorative et nom doré « Ch. Karsenty – Bizerte » Production d’un studio installé dans le quartier européen de Bizerte ; Charles Karsenty figure dans les annuaires tunisiens vers 1895-1908 Années 1890-1900
    Verso très ornemental avec médailles : Paris 1889, Marseille 1887, Paris 1886, Le Havre 1887 Le photographe met en avant des récompenses obtenues dans des expositions : pratique courante entre l’Exposition universelle de 1889 et 1900 1890-1900
    Moustache courte, cheveux soigneusement séparés Style facial typique des jeunes officiers français à la Belle Époque Fin XIXe – début XXe
    Mention « Quartier Bijouville » sur le carton Quartier militaire et européen à Bizerte, créé après l’installation de la base navale française (1881) Postérieur à 1881

    Cette carte de visite montre très probablement un jeune officier du 25e régiment d’infanterie de marine photographié à Bizerte, dans le protectorat français de Tunisie, entre 1890 et 1905.
    Le studio Charles Karsenty, actif dans le quartier Bijouville à cette époque, met en avant ses médailles reçues aux expositions de 1886-1889, ce qui confirme la datation.
    L’image illustre l’ancrage militaire français à Bizerte : les officiers de la marine coloniale y posaient régulièrement en tenue de gala pour envoyer leurs portraits en métropole.
    Le décor neutre et le léger voilage de la partie inférieure (dégradation chimique) sont caractéristiques des tirages albuminés sur carton de la Belle Époque.

  2. Indice visuel / texte Ce que ça suggère Période probable
    N° « 25 » brodé au col Affectation au 25e régiment (infanterie de ligne : 25e RI ou 25e RIC « de marche » déployé en Tunisie après 1881) 1885 – 1905
    Tunique noire/bleu très foncé à double rangée de 7 boutons dorés Veste d’officier subalterne de l’armée française Sous-la-IIIe-République (règlement 1872, maintenu jusque vers 1900) Fin 1870 – 1900
    Épaulettes à grosses franges blanches Grade de sous-lieutenant ou lieutenant (infanterie : frange argent, tournure blanche) Identique à la tunique
    Carton « Ch. Karsenty – Quartier Bijouville – Bizerte (Tunisie) » + médailles (Paris 1889, Marseille 1887…) Atelier actif dès 1889 ; indique une datation postérieure à la médaille la plus récente (1889) ≈ 1890 – 1910
    Format carte-de-visite (≈ 10 × 6 cm) avec passe-partout ivoire à filets rouges Présentation typique des années 1880-90, avant l’apparition massive du cabinet card (13 × 9 cm) 1880 – 1895
    Prise de vue à Bizerte, port militaire français (escadre de Méditerranée, dépôt d’Infanterie Coloniale) Suggère un détachement outre-mer : officier fraîchement nommé et photographié pour envoi familial Après le Protectorat (post-1881)

    Ce portrait représente très probablement un sous-lieutenant ou lieutenant du 25e régiment d’infanterie (ou d’infanterie coloniale) photographié à Bizerte entre 1890 et 1900 par Charles Karsenty, l’un des principaux photographes du quartier de la marine.
    Pour remonter jusqu’au nom de l’officier, vous pouvez :

    • consulter les Annuaire de l’armée française (annuels), tables des officiers ; repérer les promotions d’officiers du 25e régiment présents en Tunisie vers 1890-1905 ;
    • croiser avec les journaux des marches et opérations (J.M.O.) du 25e RI/RIC (Service historique de la Défense, Vincennes) ;
    • vérifier les dossiers individuels d’officiers au SHD ; les états signalétiques mentionnent parfois un passage à Bizerte ;
    • interroger la base « Mémoire des Hommes » (officiers morts pour la France) ou la base Léonore (Légion d’honneur) avec le filtre « 25e d’infanterie – Tunisie ».

    En combinant ces sources, la liste des jeunes officiers du 25e présents à Bizerte entre 1890 et 1900 se réduit à quelques noms, ce qui rend une identification nominative tout à fait envisageable.

  3. Piste consultée Résultat / remarque Où poursuivre
    Annuaires officiels de l’Armée (Gallica) – séries 1885-1905 Aucun « VAREILLES » dans les listes imprimées des officiers d’infanterie (ligne ou coloniale). Des homonymes apparaissent dans d’autres armes. Contrôler les volumes 1906-1914 (non OCRisés) ; consulter l’« Annuaire de l’Infanterie coloniale » (tirage séparé à partir de 1901).
    Journal officiel – avis de nominations / promotions Recherche plein-texte 1880-1914 : pas de parution pour un « Vareilles » dans les Troupes de Marine. Tester les variantes « De Vareilles », « Des Vareilles », « Vareille ».
    Historique & JMO du 25e régiment d’infanterie coloniale Journaux de marche 1914-1918 conservés (SHD 26 N 641/1-2) mais pas encore tous numérisés. Faire photographier les dossiers au Service historique de la Défense – Vincennes ou consulter sur place.
    Fiches matricules & dossiers individuels Les officiers de carrière ne figurent pas toujours dans les séries départementales ; leurs dossiers sont souvent en série 7 Ye (SHD) ou dans la base Léonore (LH) s’ils sont décorés. Interroger la base Léonore ; cibler les classes 1878-1888 dans les dépôts départementaux.
    Presse nord-africaine numérisée (« La Dépêche tunisienne »…) Échos d’activités du 25e RIC à Bizerte (manœuvres, bals), mais les articles citent rarement les sous-lieutenants. Parcourir les années 1890-1905, élargir aux journaux d’Alger et d’Oran.

    Le col brodé « 25 » renvoie bien au 25e régiment d’infanterie coloniale, présent à Bizerte à la fin du XIXe siècle. Pour vérifier l’hypothèse d’un Louis Vareilles :
    1) compléter la revue des annuaires militaires 1906-1914 ;
    2) consulter le JMO et les dossiers d’officiers (SHD série 7 Ye) ;
    3) examiner la base Léonore et les fiches matricules des classes 1878-1888 ;
    4) croiser avec l’état-civil (centre de la France, patronyme « Vareilles » fréquent dans l’Allier et le Puy-de-Dôme). Cette démarche est la plus sûre pour confirmer — ou écarter — l’identification.