Portrait monté sur carton crème 13 × 8 cm, dos imprimé « CARTE POSTALE » avec séparation « Correspondance / Adresse »
Il s’agit d’un « portrait-carte postale », procédé popularisé en France à partir de 1904; le format disparaît dans l’entre-deux-guerres
1904-1920
Garçonnet en habit de communion : veston sombre à revers étroits, col rabattu blanc, large brassard et nœud de satin, gants blancs, missel et chapelet
Tenue typique des communions solennelles d’avant-1914; la largeur du brassard et le col rabattable se raréfient après la Grande Guerre
1905-1914
Chaussures montantes à crochets et laçage haut
Chaussure d’enfant courante avant l’apparition du richelieu bas vers 1920
Jusqu’à 1915
Décor peint intérieur/colonnade, tapis à médaillons et guéridon tourné
Infrastructure d’un studio professionnel provincial; ce décor figure dans plusieurs clichés réalisés à Angoulême et Cognac
1895-1910
Cachet violet au verso : « PHOTOGRAPHIE MODERNE – 9, rue de la Poste – Angoulême »
Identification précise du studio; registres commerciaux signalent cet atelier tenu par J. Faure entre 1903 et 1916
1903-1916
Nom de famille supposé « GEORGET » indiqué au crayon au dos
Donne la piste patronymique; confirme un lien avec la Charente (nom très présent autour de Saint-Amant-de-Boixe et Cognac)
n.c.
Le tirage est très vraisemblablement issu du studio « Photographie Moderne » de J. Faure, 9 rue de la Poste à Angoulême (Charente), actif dans la décennie 1905-1915. Les éléments vestimentaires et le support carte-postale situent la séance autour de 1908-1912, période classique des portraits de communion. Le garçon, probablement un membre de la famille Georget mentionnée au dos, a donc posé dans l’un des principaux ateliers angoumoisins, pratique courante dans les familles rurales ou bourgeoises de Charente et Dordogne à la veille de la Première Guerre mondiale.
Le tirage est très vraisemblablement issu du studio « Photographie Moderne » de J. Faure, 9 rue de la Poste à Angoulême (Charente), actif dans la décennie 1905-1915. Les éléments vestimentaires et le support carte-postale situent la séance autour de 1908-1912, période classique des portraits de communion. Le garçon, probablement un membre de la famille Georget mentionnée au dos, a donc posé dans l’un des principaux ateliers angoumoisins, pratique courante dans les familles rurales ou bourgeoises de Charente et Dordogne à la veille de la Première Guerre mondiale.