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Photographie artistique sur carte postale

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Photographie artistique d’un jeune soldat, français ou belge, format carte postale.

  1. Indice visuel / texte Ce que ça suggère Période probable
    Surface entièrement retouchée au pinceau (coup de brosse visibles dans le ciel et sur l’uniforme) Photographie agrandie puis « repeinte » à la gouache ou à l’huile : procédé d’atelier très en vogue pour les portraits de prestige avant la diffusion des tirages couleur Env. 1905 – 1930
    Enfant d’environ 10-13 ans portant tunique à double rangée de 8 boutons et épaulettes passepoilées Uniforme d’élève d’école préparatoire militaire ou de « pupille », plutôt que soldat actif ; usage courant dans l’armée française et belge jusque dans l’entre-deux-guerres Avant 1914 (première guerre) ; possible prolongement jusque 1925
    Ceinture à plaque rectangulaire marquée du chiffre « 12 » Insigne de 12e régiment (chasseurs ? dragons ?) ou simple décor de studio rappelant un régiment célèbre ; renforce la piste française, où la plaque numérotée est codifiée Règlement d’avant-guerre (1880-1914)
    Képi à petit turban tenu à la main ; hautes bottes de cavalerie et sabre d’exercice Tenue de cavalerie légère ; ornements souvent choisis par les studios pour représenter le panache militaire — en Belgique comme en France les cadets de cavalerie portaient ce type d’équipement 1890-1914
    Arrière-plan peint avec moulin à vent stylisé à droite Décor générique rappelant les Flandres ou la Hollande, populaire dans les ateliers parisiens et bruxellois qui vendaient des clichés « exotiques » ; ne constitue pas une preuve géographique ferme mais évoque Belgique / nord de la France Usage courant 1900-1920

    Ce portrait est vraisemblablement une photo d’atelier française ou belge prise avant la Première Guerre mondiale puis transformée en « portrait peint », pratique prisée par les familles bourgeoises. Le modèle, trop jeune pour être sous les drapeaux, est sans doute élève d’une école militaire ; la plaque « 12 » et l’équipement de cavalerie renvoient aux régiments numérotés de l’armée française. Le décor de moulin, ajouté par le peintre, pourrait flatter des racines flamandes mais n’est pas déterminant. L’ensemble situe l’image entre 1905 et 1914, au plus tard tout début des années 1920.