Photo militaire

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Photo de famille

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Matria 24 juillet 2025

Indice visuel / texte	Ce que ça suggère	Période probable
Uniformes disparates : vareuses et pantalons « battle dress » simplifiés, bonnets de police souples, chaussures montantes	Tenues de circonstance / dotation hétéroclite typique des unités de la Libération (FFI, compagnies civiles, gendarmes mobilisés), plutôt que d’une armée régulière en campagne	Été–automne 1944, voire tout début 1945
Brassards blancs au bras gauche pour tous	Signe d’identification rapide : brassards FFI, GMR ralliés, ou personnel de maintien de l’ordre pendant l’épuration. Indique une fonction de police ou de garde plus qu’un simple entraînement	Libération (1944) et premières semaines d’ordre public
Décor urbain : façades, volets, enseigne « MUNICIPALE » (lisible au fond)	Photo prise devant une mairie ou un bâtiment municipal réquisitionné. Groupe chargé de la sécurité des lieux ou d’un poste de commandement local	—
Format carte photo, papier marqué « Artex Lumière » au dos ; tampon « EPERNAY » (Marne)	Développement chez un photographe / laboratoire d’Épernay ; Artex Lumière est une marque de papier courant en France entre 1942 et 1950	Confirme milieu des années 1940
Attitude détendue, cigarettes, bras entrecroisés	Instantané de camaraderie ; cliché souvenir plus que document officiel. Probablement réalisé par un camarade ou un photographe ambulant	—

Synthèse : tout concorde avec un petit groupe FFI ou « groupe de maintien de l’ordre » local photographié devant un bâtiment municipal juste après la Libération (septembre 1944) dans la région d’Épernay (Marne). Les brassards blancs et l’absence d’équipement lourd indiquent des civils militarisés ou des réservistes rattachés à la mairie. La qualité du tirage et le papier « Artex Lumière » confirment une production française de l’immédiat après-guerre.

Pistes pour affiner :

Identifier précisément l’enseigne du fond (mairie, « police municipale » ?) en comparant avec des cartes postales anciennes d’Épernay.
Consulter les archives municipales : registres des FFI/FTPF locaux, listes des gardes civiques en 1944‑45, ou dossiers de la « garde municipale ».
Comparer les visages avec d’autres photos familiales datées 1943‑46 pour retrouver un parent éventuel.
Regarder si un nom ou un numéro est inscrit au dos (au crayon) sous la couche argentique, parfois visible en lumière rasante.

Si vous disposez d’un meilleur scan ou d’un agrandissement de l’enseigne, je peux tenter une lecture plus précise et recouper avec les fonds iconographiques de la Marne.