Garçon bébé avec peluche chien

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Garçon bébé avec peluche chien

Carte postale photographique d’un garçon bébé avec une peluche, dans un studio photo dont le nom est taponné et difficilement lisible.

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Matria 18 mai 2025

Indice visuel / texte	Ce que ça suggère	Période probable
Bords crantés (« deckle edge ») de la carte-photo ; papier baryté viré sépia	Procédé populaire pour les tirages carte-postale dans les studios d’Europe occidentale à partir de la fin des années 1920 et surtout dans les années 1930-1940	Env. 1930–1945
Passe-partout blanc gaufré imprimé d’un filet ; absence de verso divisé imprimé (type « private postcard »)	Produit vendu comme souvenir de studio plutôt que comme carte postale postale ; format 9×14 cm courant chez les photographes commerciaux après 1925	Années 1930
Signature gaufrée en bas à droite, cursive « …Métzian / …Netzian » (illisible), sans médailles ni adresse	Marquage à sec typique des petits ateliers allemands, belges ou hollandais qui utilisaient un tampon-presse au lieu d’un cachet à l’encre ; l’absence d’adresse complète indique un studio local ou itinérant	1930-1945
Mise en scène : enfant nu assis sur peau de mouton, jouet chien en peluche « fox-terrier » (mohair, fabrication allemande Steiff-like)	Portrait « artiste » pour album familial, inspiré des images de bébés nus très en vogue dans l’entre-deux-guerres (motif de l’innocence) ; jouet importé renforce une localisation germano-belge où ces peluches étaient diffusées	1930-1940
Arrière-plan peint flou à colonnes végétales + éclairage vertical « halo »	Décor standard fourni par firmes de fonds peints (Brevetées Paris/Wien) ; courant dans les studios médio-européens jusqu’à la Seconde Guerre mondiale	1930s

La photographie est très probablement l’œuvre d’un petit studio germanophone ou belge actif au tournant des années 1930 : le papier baryté à bords dentelés, la signature gaufrée sans adresse et le décor peint correspondent aux productions de ces ateliers destinées aux familles. Le jouet en peluche de type Steiff, commercialisé à grande échelle après 1928, confirme la datation. Sans registre municipal ou annuaire professionnel, il reste difficile d’identifier précisément le nom illisible, mais une recherche dans les listes de photographes de Wallonie ou de Rhénanie pourrait lever le doute.