Montage « carte de visite » 6 × 9 cm ; tirage albuminé collé sur carton avec marges larges et médaillon ovale
Procédé courant des portraits commerciaux introduit en France en 1859 et dominant jusque vers 1875
Années 1860-début 1870
Impression au bas du carton : « A. EMILE – 205, Rue St Honoré, PARIS »
Atelier d’Auguste (ou Alexis) Émile, actif à cette adresse à partir de 1864 ; le studio cesse d’apparaître dans la presse spécialisée après la guerre de 1870
≈ 1864-1870
Coiffure féminine : raie centrale, bandeaux lissés, boucles latérales « banane » et petite frisure sur le front
Style très répandu entre 1862 et 1867 avant l’arrivée des coiffures à chignon plus haut placées
Milieu des années 1860
Veste sombre fermée par trois petits boutons, col droit étroit, absence de crinoline apparente
Déshabillé ou casaquin porté pour la photographie ; silhouette indiquant la transition vers des jupons moins amples (fin de la grande crinoline)
≈ 1865-1868
Dossier de fauteuil capitonné en bois sculpté, toile peinte neutre
Décor standard des studios parisiens de Second Empire ; disparaît en faveur de fonds plus clairs après 1872
Années 1860
Cette carte de visite a très vraisemblablement été réalisée vers 1865-1868 dans l’atelier d’A. Émile, 205 rue Saint-Honoré à Paris. La coiffure à boucles latérales typique du Second Empire, le carton à médaillon ovale et la présence de l’adresse du studio concordent pour situer le cliché dans la seconde moitié des années 1860, peu avant la guerre franco-prussienne. Le vêtement sobre et sans crinoline très marquée pourrait indiquer un portrait de demi-deuil ou simplement un choix pratique pour la séance.
Non identifiée mais image du 19e S fin
Cette carte de visite a très vraisemblablement été réalisée vers 1865-1868 dans l’atelier d’A. Émile, 205 rue Saint-Honoré à Paris. La coiffure à boucles latérales typique du Second Empire, le carton à médaillon ovale et la présence de l’adresse du studio concordent pour situer le cliché dans la seconde moitié des années 1860, peu avant la guerre franco-prussienne. Le vêtement sobre et sans crinoline très marquée pourrait indiquer un portrait de demi-deuil ou simplement un choix pratique pour la séance.