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Les Conscrits de mon grand-père

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Au second plan, le troisième en partant de la droite, c’est mon grand-père.

Lieu : La Chapelle-Basse-Mer, Divatte-sur-Loire, France
Personne 1 : M MORINEAU Georges
  1. Indice visuel / texte Ce que ça suggère Période probable
    Chapeaux de papier journal ou de cartes postales portés de travers Habitude folklorique des conscrits (jeunes hommes fêtant leur prochain service militaire), surtout répandue dans l’Ouest et le Centre-Est de la France Années 1920-1940
    Rubans, cocardes et rosettes à larges nœuds fixés sur les manteaux Décorations symboliques confectionnées pour la « traite des conscrits » ou pour un bal/chanson de société de jeunes célibataires Années 1930
    Cannes de noisetier / baguettes tenues à la main Attribut traditionnel des jeunes hommes à la Saint-Vincent (vignerons) ou aux fêtes de La Classe » ; sert au défilé et aux quêtes dans le bourg Années 1920-1940
    Manteaux croisés à épaulettes raglan, cols à revers étroits, casquettes plates Mode masculine rurale juste avant la Seconde Guerre mondiale ; tissus sombres et coupes encore « années 30 » Vers 1935-1939
    Décor végétal dressé derrière le groupe (sapin ou laurier garnis) « Arbre des conscrits » érigé sur la place ou devant un café pour signifier la fête ; pratique attestée dans le vignoble nantais Entre-deux-guerres
    Inscription manuscrite sur certains chapeaux : vignettes humoristiques collées Souscription locale : les commerçants collent leur réclame contre un don pour la « classe » ; photographies officielles vendues ensuite aux familles Années 1930

    La scène montre très probablement la fête des conscrits (ou « fête de la classe ») célébrée vers 1935-1939 à La Chapelle-Basse-Mer. Les jeunes hommes de la même année de naissance se réunissaient avant d’être incorporés, portant chapeaux fantaisie, rubans et cannes, et posaient devant le café du village. Votre grand-père, Georges Morineau (2e rang, 3e depuis la droite), appartient ainsi à la génération qui devait partir au service militaire juste avant la Seconde Guerre mondiale. Cette photographie est un précieux témoignage des traditions communautaires du vignoble nantais à l’Entre-deux-guerres.