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Inconnue famille RAVERDY

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Aïeulle inconnue MAUGE ou RAVERDY ?

  1. Indice visuel / texte Ce que ça suggère Période probable
    Montage « carte de visite » au carton crème bordé d’un simple filet rouge Type de support populaire en Europe occidentale, surtout dans les années 1860-1880 ; la bordure rouge précise est très répandue vers 1870-1878 Env. 1870-1880
    Tirage albuminé légèrement sépia collé sur carton Procédé standard des studios français sous le Second Empire et le début de la IIIe République ; la teinte rousse vient d’une oxydation naturelle 1865-1885
    Coiffe blanche à bords festonnés (bonnet / cornette) couvrant les oreilles Coiffe de veuve ou de femme âgée pieuse dans de nombreuses provinces françaises (Ouest, Nord, Centre) ; liseré blanc crocheté typique de la mode des années 1870 Années 1870
    Robe noire sobre, sans crinoline, manches ajustées, col fermé + ruban noué Tenue de deuil ou d’aïeule respectable ; l’abandon de la crinoline au profit d’une jupe droite place la prise après 1868 1870-1880
    Petit livre relié tenu avec déférence Probable Nouveau Testament ou livre de prières ; souligne la ferveur religieuse, souvent mise en scène pour les portraits de personnes âgées
    Décor peint en trompe-l’œil (colonnade + paysage vaporeux) Toile de fond standard des ateliers provinciaux français à la Belle Époque naissante 1865-1885

    La photographie représente vraisemblablement l’arrière-grand-mère MAUGE ou RAVERDY vers 1875 : une veuve âgée, en habit noir de cérémonie, posant dans un studio provincial français.
    Le format carte de visite à filet rouge et le tirage albuminé situent l’image entre le déclin de la crinoline (fin des années 1860) et l’apparition des montages aux bords dorés (années 1880).
    La coiffe crochetée et la Bible soulignent la respectabilité et la piété – éléments souvent choisis pour immortaliser les doyennes de famille destinées aux albums de descendants ou aux correspondances d’émigrés.
    En l’absence de cachet de photographe, il est difficile d’assigner un lieu précis ; néanmoins, l’esthétique du décor et de la coiffe correspond aux ateliers de l’ouest et du centre de la France, d’où les familles MAUGE/RAVERDY étaient originaires avant leur dispersion.